A Howerton, Serena a le sentiment d’être dans un cocon. Cet immense havre de paix offre à ses étudiants tout ce dont-ils ont besoin pour être heureux. Les grands espaces étaient calmes, on pouvait facilement s’y reposer, ou même travailler. Il y avait aussi, tout près du bâtiment principal, une très vaste pelouse, où certains jouent, où d’autres discutent ; les grands chênes permettent d’avoir un petit coin d’ombre quand il fait chaud. Leurs grandes racines font naturellement des sièges où Serena avait pris pour habitude de venir s’asseoir à la fin des cours. C’était son petit coin secret, quand elle finissait les cours de la journée, elle se rendait au pied de cet arbre, et restait là quelques heures.
Ce jour là, elle avait fini un peu plus tôt que d’habitude, le soleil était haut dans le ciel et la fatigue se ressentait dans les jambes de Serena. Elle marchait d’un pas calme et décidé en direction de l’espace vert. Les élèves étaient nombreux dehors, certains préféraient rentrer chez eux directement, d’autres attendaient leurs amis devant les escaliers. Serena passait entre les groupes d’étudiants, acquiesçant des sourires à ceux qu’elle connaissait, elle avait son sac sur l’épaule, et mis ses lunettes de soleil pour y voir plus clair. Elle portait ce jour là, un pantalon en nilon blanc, et une chemisette bleu léger, elle n’était donc pas accabléé par la chaleur.
Sur la pelouse, il y avait plus de monde que d’habitude, sans doute à cause du temps radieux qu’il faisait aujourd’hui. Serena se dirigeait vers son grand chêne, depuis qu’elle l’avait découvert l’an dernier, c’était l’endroit le plus serein qu’elle ai trouvée. Elle y était au calme, sans pour autant être coupéé de ce qu’il se passait sur l’herbe. Une fois arrivée, elle s’asseya, remis ses lunettes dans son sac pour en sortir un livre de Guillaume Musso qu’elle était en train de lire. Il s’appelait « Que serais-je sans toi ? », c’était un livre français traduit en anglais. Elle était fascinée par l’histoire. Une fois bien installée sur son siège naturel, elle continua sa lecture tout en regardant de temps en temps, les étudiants qui passaient.